C'est en observant les résultats de l'enquête récente menée par par le cabinet Data Center Dynamics Intelligence dans le cadre du thème « La place des data centers à l’heure de l’ère de l’informatique hybride » que l'on peur constater l'importance de l'externalisation dans le domaine de l'IT. En Europe, les chiffres montrent que plus de 2,4 % des activités sont actuellement confiées aux consultants tandis que 3,6 % sont orientées vers le Cloud public. Une migration qui devrait s'intensifier avec les nouvelles pratiques adoptées par DSI qui privilégient de plus en plus les solutions hybrides.
La tendance du Cloud et de l'informatique hybride
Aujourd'hui, le Cloud est une solution privilégiée par plus de 30 % des entreprises. Les professionnels sont nombreux à faire appel aux ressources de calcul et de stockage en se basant sur le système IaaS (Infrastructure as a Service) pour réaliser différentes tâches essentielles au quotidien. Le Cloud privé et les plateformes dédiées sont les principaux outils choisis par les structures. Certaines entreprises décident même de combiner les pratiques en associant la sécurité des plateformes privées à la force du Cloud. Pour bénéficier d'une prestation d'externalisation de services, les intéressés peuvent par exemple faire appel à des professionnels du business process outsourcing notamment un call center Madagascar.
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C'est de cette technique combinée qu'est né l'Hybrid IT ou informatique hydride sur lequel de nombreux responsables sont en train de miser actuellement. Plus de 65 % des DSI estiment que cette nouvelle méthode permet de résoudre les problèmes liés aux problèmes de capacité tandis que 50 % trouve dans cette stratégie la meilleure manière d'exploiter le Cloud. Toutefois, les enjeux de cette approche moderne ne se résument pas aux avantages. Il faudra, en effet, que les professionnels réfléchissent sur la sécurisation des dispositifs, la pertinence des engagements de services et la localisation des données.
L'essor des data centers de colocation
Si les data centers privés sont des structures indispensables aux entreprises modernes, aujourd'hui, les professionnels sont nombreux à se tourner vers un système externalisé : les data centers de colocation. La tendance a débuté en 2012. La colocation vers les centres informatiques externalisés bénéficie d'une croissance de 2,4 % par an. D'ici 2020, la migration sera complète si cette tendance est maintenue. Ce sera surtout les parcs informatiques français qui seront concernés par ce changement de stratégie. Il faut rappeler que sur un indice de migration en colocation de 80 % pour toute l'Europe, la France n'en est encore qu'à 40 % et demeure devant l’Allemagne qui n'est qu'à 30 %.
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L'externalisation demeure quand même un terme assez généralisé en matière d'IT. Si le fait de confier les tâches à des centres informatiques en outsourcing est très pratiqué actuellement, les structures sont aussi beaucoup à s'intéresser aux prestations « clés en main ». Cette autre forme d'externalisation affiche une progression meilleure qu'avec les data centers de colocation (soit 10 % contre 4,7 % par an). Une tendance qui va aussi s'intensifier dans les prochaines années.
Selon les experts, la migration des centres informatiques vers la colocation concernera toutes les pratiques qu'il s'agisse de Cloud public ou des prestations classiques. L'accroissement des investissements sera en moyenne de 13,6 % par an d'ici 2020. Une croissance qui décuplera en fonction de l'évolution du nombre de data centers construits. Les services managés (consultante ou assistance) devraient suivre cette même tendance avec plus de 16 % par an. Rapporté à la situation du marché global, l'indice ne sera encore que de 6 %. Cependant, il sera plus considérable en se référant à l'espace occupé et à la capacité électrique disponible.
Pour finir, les experts ont également tenu compte du revers dont le scénario se résumerait à un ralentissement des activités. Si tel est le cas pour les années à venir, la situation s'expliquera par les problèmes engendrés par les ruptures réglementaires (RGPD pour l’UE ; Privacy Shield pour les USA). Les grands fournisseurs de Cloud et les DSI ont encore du mal à se fier aux systèmes actuels.